Stage interne pour débutants à Sylvain les Moulins

Le gymnase de Courcelles étant fermé car réquisitionné dans le cadre du plan « Grand Froid » il a été proposé un stage interne spécifique pour débutants « promotion 2018-2019 ». Ce stage s’est déroulé dans le Dojo de l’AKI à Sylvain Les Moulins le 2 février dernier. Les six participants ont pu découvrir les lieux et bénéficier des conseils de nos enseignants dont Yumi sensei et Dominique sensei. Le grand-père de Serena, l’une des stagiaires, a immortalisé l’évènement.

Stage privé AKI/AKE dirigé par Frédéric Demangeon

À l’invitation d’AKE et d’AKI, Frédéric Demangeon, est venu enseigner à Sylvain Les Moulins, le dimanche 4 mai 2014.

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Thème :
Certains des points abordés par Usami et Honda sensei lors du stage de Nagoya (fév. 2014.)

Exemples :

  • Eviter les pièges qui font durcir les mains. De toriyumi no shisei à yudaoshi.
  • Le point crucial de daisan.
  • La respiration.
  • Conseils pour enseigner aux débutants

 

 

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Le magnifique YAWATASHI (tir de cérémonie) réalisé par Frédéric Demangeon Sensei, assisté par Terence Griffith Sensei (1er Kaizoe) et par Yumi Minaminaka Sensei (2e Kaizoe) a préparé l’enseignement aux vingt kyudokas présents par la démonstration d’un tir fluide.
Partageant avec nous l’enseignement reçu de Usami et Honda Sensei à Nagoya en février 2014, Frédéric Demangeon Sensei a particulièrement insisté sur le lien entre la fluidité des doigts, liés par les triceps à la position des épaules et à la posture du corps. Nous avons particulièrement travaillé à la simplicité du Torikake et du Tenouchi.
Fluidité des mains et fluidité de l’esprit qui ne doit s’arrêter en butée devant l’obstacle.
Être en mouvement avec justesse et sincérité.

S. Monceaux

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Chronique d’une journée de kyudo

Samedi 13 avril, il faisait encore bien frais. Ce n’est pas pour autant que les valeureux kyudojin de AKE sont restés sous la couette, car il n’y avait pas entraînement au dojo de Courcelles ce jour-là,  celui-ci étant occupé pour un stage destiné à nos hauts gradés. Non, ils se sont rendus plein d’entrain à Sylvain-les Moulins pour un entraînement spécial dispensé par Dominique Inarra Sensei qui leur a généreusement consacré toute la journée pour essayer de leur apprendre (entre autres) le rythme de travail dans un dojo afin que tous puissent tirer un maximum de flèches. Ce fut une affaire un peu compliquée, mais avant cela…

Tous, nous nous sommes affairés dans un premier temps à installer notre matériel…

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Dominique, très attentif, s’est alors vite rendu compte qu’un examen des arcs  était nécessaire et  nous avons pu profiter de ses conseils  d’entretien pour remédier aux cordes mal tendues, trop tendues, de travers…

Le salut shinto a suivi et l’entraînement de la journée a pu commencer. Dominique Inarra  nous a offert un premier tir de deux flèches et nous avons procédé à  itte  gyosha.

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S’est ensuivie alors l’explication du rythme de travail sur un dojo japonais.

Nous devions rentrer à cinq comme pour un sharei avec deux flèches, tirer ces deux flèches tour à tour, ensuite reprendre rapidement nos places avec deux autres flèches et tirer encore.

Les premiers devaient ensuite se dépêcher d’enlever leur gant et d’aller chercher les flèches, tandis que les autres  se décalaient de deux places.

Pendant ce temps, deux nouveaux tireurs s’avançaient ensemble pour occuper la quatrième et la cinquième place et  tirer, comme précédemment, deux fois deux flèches. Les autres se hâtant à leur tour d’aller faire yatori.

C’était  très simple… encore fallait-il que les bavards, les peu pressés, les frigorifiés…  fussent suffisamment attentifs, concentrés pour ne pas perdre le rythme…

Bon, nous avons finalement à peu près tous perdu le rythme… la pause déjeuner s’imposait.

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L’après-midi, nous nous sommes de nouveau attelés à respecter ce protocole de travail.  Ouf, ce fut un peu moins compliqué.

Le salut de fin d’entraînement clôtura cette journée  intense. Nous étions tous fatigués et très heureux de ces moments à pratiquer ensemble. Merci, Dominique,  pour cette belle journée de kyudo que vous nous avez offerte.

Yolande Terrasson

Les gradés d’AKE « pris en main »

Un week-end de travail intensif et très technique avec Jean-Pierre Vlasselaer sensei assisté de Claude Luzet sensei pour une dizaine de membres d’AKE. Le stage se déroulait dans notre gymnase de Courcelles les 13 et 14 avril 2013. Laissons les images parler d’elles-même … (cliquer sur les images pour les agrandir)

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Les gradés d'AKE "pris en main"

Un week-end de travail intensif et très technique avec Jean-Pierre Vlasselaer sensei assisté de Claude Luzet sensei pour une dizaine de membres d’AKE. Le stage se déroulait dans notre gymnase de Courcelles les 13 et 14 avril 2013. Laissons les images parler d’elles-même … (cliquer sur les images pour les agrandir)

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Stage débutants à Sylvains-les-Moulins

« Un superbe dojo, quatre professeurs dévoués, six élèves qui débutent, un tir de cérémonie, un chat bleu mystérieux sur la ligne de Shai, une pluie régulière, instruction, appréhension du tir à venir, respiration. Un repas partagé, belles premières flèches à la makiwara, tirs inachevés, des flèches au sol, étonnement, doute et incertitude. Apparition du soleil, tir de cérémonie pour clore la journée. Un arc-en-ciel. Un beau jour d’initiation au kyudo.“ Marie

« Nous avons commencé cette journée en assistant à un tir de cérémonie.
Nous avons ensuite écouté les principales règles participant de l’étiquette au kyudo :
– On salue en entrant ou en sortant du dojo ainsi qu’en croisant un plus gradé que soi.
– L’arc est un être. On le prépare avec respect. On le sort en dépliant le yumimaki et sans faire tourner l’arc. On essuie son arc.
– On ne s’assoie jamais jambes croisées, en tailleur, … , mais toujours agenouillé, éventuellement un peu  en décalé sur le côté.
– On ne répond pas au Sensei lorsqu’il fait une remarque à un élève. On ne discute pas ses commentaires.
– On ne porte ni bijoux, ni maquillage voyant, ni accessoires divers et variés autres que ceux nécessaires au Kyudo.
– On porte des vêtements propres.
– On ne pose pas le gant au sol quand on l’enfile, ce qui se fait agenouillé.

Nous avons appris l’utilisation du gant, les bases du tir et avons eu une initiation sur makiwara (déplacements et tir).
Xin Yu a, quant à elle, été initiée au tir avec 2 flèches et à divers déplacements pour le tir en groupe.
Nous avons ensuite assisté à un second tir de cérémonie, de clôture cette fois. » Catherine

Dozukuri et Kisoku

DominiqueguillemainLe 24 et 25 novembre dernier, la L.I.F.K.T. Ligue Ile de France de Kyudo Traditionnel organisait un stage au Gymnase Thomas Mann, dans le 13ème à Paris sous la direction de Dominique Guillemain d’Echon, et Thierry Guillemain d’Echon. Le programme sur deux jours était consacré à deux thèmes majeurs. Le Dôzukuri et le Kisoku. A la page 61 du Manuel de Kyudo il est dit: « La partie supérieure du corps doit être installée correctement, tranquillement, sur les fondations formées par l’enracinement des pieds (Ashibumi) ; les hanches sont fermement établies, les épaules gauche et droite bien ancrées au corps. La colonne vertébrale et la nuque doivent être tendues et bien verticales, le centre de gravité du corps entier est placé dans les hanches. Par ce mouvement, l’énergie spirituelle s’installe dans la zone abdominale (Tanden). En même temps, on place la pointe inférieure de l’arc (Motohazu) sur la rotule gauche, et la main droite sur la hanche droite. »

tdgAinsi, Dominique Sensei nous a fait travailler sur le Dôzukuri de Ashibumi à Yugamae. Ensuite nous sommes passés à l’application de Dôzukuri dans le Kihontai. « Cette préparation est importante pour arriver à un équilibre de tout le corps et, combiné à une bonne respiration, elle permet d’avoir une posture calme mais concentrée, qui s’étend verticalement vers « le ciel » et vers « la terre » et horizontalement librement à gauche et à droite.  »

L’après-midi, nous avons poursuivi cette exploration passionnante en gardant notre attention sur le Dozukuri de Uchiokoshi à Zanshin. « Calme et concentration dans la mise en forme du torse (Dôzukuri) sont essentiels pour pouvoir passer à l’étape suivante, plus dynamique, du tir. De plus, la mise en place du torse (Dôzukuri) va déterminer la qualité du tir aux étapes suivantes. A première vue, le Dôzukuri a l’air simple et sans importance, alors qu’au fond il est extrêmement complexe et très important pour le tir. » On ne rappellera jamais assez l’importance de « la mise en place du torse (Dôzukuri) depuis l’entrée sur le Shajo jusqu’à la sortie.

tgThierry Sensei nous a convié à explorer le Kisoku lors de la deuxième journée de stage. Dans le Shahô-Shagi No Kihon, à la page 57 du manuel de Kyudo, le sujet est abordé dans le cadre de l’Ikiai « La respiration dont il est question ici n’est pas la simple respiration physiologique qui se produit sans acte de volonté. C’est la concentration consciente de l’attention sur la respiration en harmonie avec l’action physique. On parle alors de l’harmonie de la respiration (Ikiai), ou de la respiration consciente (Kisoku). » Nous avons fait plusieurs exercices pour bien prendre conscience de l’importance de la respiration dans le rythme et l’harmonie tout au long du Sharei. On terminera par cette recommandation qui clôt le chapitre; « Entraînez-vous à respirer calmement et longuement de façon continue et extrêmement naturelle. Ceci est particulièrement important car sans la pratique et l’attention à la respiration lors des mouvements, on l’oublie aisément. C’est encore plus important lors des mouvements brefs, où il faut apporter une attention toute particulière à l’harmonie de la respiration (Ikiai). Grâce à cette attention, la respiration s’intégrera progressivement dans les mouvements du corps jusqu’à ce qu’elle devienne une action aisée et naturelle. »

Le stage fut une réussite totale, tant au niveau de l’organisation qu’au niveau de l’enseignement généreux de Thierry et Dominique Sensei.

Stages 2006/2007

La Direction Technique de la FKT propose quelques modifications dans le programme des stages fédéraux pour la saison 2006-2007. Le détail de ces modifications, ainsi que le projet de fonctionnement global de la Direction Technique vous sera transmis ultérieurement. Aujourd’hui, afin de commencer à planifier les événements fédéraux dans un calendrier qui se remplit très vite, voici quelques points clés et dates.

Les stages seront assurés au sein des Ligues. Ces niveaux de grades seront par ailleurs toujours les bienvenus lors du Grand Stage fédéral annuel dont la date n’est pas encore fixée à ce jour pour 2007 (le week-end de Pâques utilisé les années passées sera occupé en 2007 par le grand événement IKYF à Tokyo, donc nous devrons trouver une autre période).

La FKT organise comme auparavant quatre stages par niveaux. Deux stages sont organisés en zone nord de la France et deux stages en zone sud. Ces stages sont bien sûr ouverts aux adhérents de l’ensemble du territoire.

Un dernier Tours…

Les 28 et 29 janvier 2006 s’est déroulé, au C.R.T.O. de Tours un stage de kyudo organisé par la LIFKT et l’ATKT, sous la direction de Laurence Oriou Sensei, et de Charles-Louis Oriou. 11 membres du club Ake sont venus grossir les rangs (86 kyudojin).

Samedi 28, le stage a été inauguré par un mochi mato sharei accompli avec dignité, force et détermination, suivi de itté gyosha.

Les observations qui ont suivi nous ont rappelé combien il est important de se donner entièrement à chaque flèche. Laurence Oriou a souligné l’importance de ne pas se contenter du grade acquis, mais de persévérer par un travail sincère, beau et vrai afin de l’honorer. Charles-Louis Oriou a enchaîné avec un texte, qui a été remis à tous les participants, s’intitulant « Un tir, une vie ».

Tout au long du week-end, plusieurs ateliers se sont succédé et nous ont permis de parfaire notre apprentissage du Kyudo. Il y a eu les tirs et les sharei corrigés, et deux ateliers de taski sabaki et de hadanugi. L’ambiance sur le dojo était studieuse, chaleureuse et sincère.

Le samedi soir, nous avons célébré tous ensemble les 20 ans de l’ATKT fondée et animée talentueusement par Françoise Laval. Les principaux clubs représentés lors du stage ont participé à un cadeau commun, ce qui nous a permis d’offrir à Françoise deux jeux de quatre flèches en bambou. Françoise, très émue par cette célébration et les témoignages d’amitié et de reconnaissance, a remis à chacun une miniature de la calligraphie de Kitajima Sensei: Vérité, Lumière, Posture.

Le dimanche 29, la journée était consacrée à un Tai Kai homologué. Tout le monde était présent et chacun sans doute essayait d’appliquer les enseignements de la veille. La tension était grande et l’atmosphère solennelle. La première et deuxième place ont été respectivement remportées par Philippe Quetteville et Michel Dupont.

Durant la dernière partie de la journée, on a vu arriver des personnalités de la ville de Tours venues découvrir le Kyudo. Elles ont été accueillies par Laurence Oriou qui leur a présenté la Voie de l’Arc. Trois sharei se sont succédés pour illustrer ses propos. L’harmonie du groupe et de chacun des tireurs était remarquable.

Pour clore ces deux jours de travail assidu dans la joie et l’amitié, nous avons assisté à un superbe yawatashi exécuté par Françoise Laval. Ses deux flèches ont touché la mato et les cœurs présents.

Cette cérémonie nous a rappelé ce que Charles Louis Oriou avait partagé avec nous ces derniers jours, à savoir le Hibiki, « une sorte de contrecoup du ki qui frappe tous les spectateurs ».