Soirée AKE

Le dîner de fin d’année d’AKE s’est tenu le lundi 8 juillet 2013, au restaurant Ma Cocotte, au coeur des puces de Saint-Ouen. Un lieu spacieux, chic et relax (merci Monsieur Starck !), 34 présents au rendez-vous, une belle lumière de soirée d’été, une organisation impeccable (merci Naéko) et une animation assurée avec humour par Philippe qui a réussi a faire parler même les plus timides (enfin presque tous…). Tous les ingrédients étaient réunis pour une soirée réussie, et ce le fut !

Jean-François

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Atelier de réfection

Samedi 8 juin matin, 11 membres d’AKE se sont retrouvés au gymnase de la rue de Courcelles pour remettre en état les Etafoams et les Matos utilisés à chaque entrainement : David, Nora, Yolande, Paul-Henri, Séraphin, Tarik, Jean-Benoit, Claude, Julien, Nghi Dung, Delphine.

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Le soleil et l’air frais nous ont permis d’établir  « l’atelier mato » dehors, pendant que la remise en état des Etafoams se déroulait dans la réserve, dirigée par David.

Les Etafoams ont été recollés avec énergie et découpés méticuleusement pour être tous alignés aux mêmes dimensions.

Les bords ont été « biseautés » pour faciliter leur emboitage lors du montage de l’Azuchi.

Les matos ont d’abord été « dégarnies et nettoyées » avec un brumisateur, des raclettes, des couteaux et … beaucoup de patience.

Après cette « toilette » soigneuse, nous avons comblé les fissures à la pâte à bois.

 

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Pendant le séchage, nous avons profité d’une pause café au soleil avec quelques gourmandises (cannelés et viennoiseries).

Naéko et Jean-François sont arrivés à point nommé pour nous encourager avec leur bonne humeur et de délicieuses madeleines au thé vert (miam, miam !)

Après leur départ, nous avons repris notre travail avec le ponçage des matos, le collage des papiers, le rangement de la réserve et le nettoyage de fin de chantier.

Une vingtaine de matos plus tard, et une trentaine d’Etafoams, mission accomplie, tout est propre et rangé.

Nora

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Taïkaï interne AKE – mai 2013

Samedi 25 mai, Yumi nous a proposé un taikai un peu spécial, dans l’esprit de « mato asobi » (littéralement « jeu à la cible »).

Cible Mondrian par Jean-François

Cible Mondrian par Jean-François

 

 

 

 

 

 

 

Cible utilisée dans les compétitions inter-entreprise au Japon (rapportée par Yumi)

Cible utilisée dans les compétitions inter-entreprise au Japon (rapportée par Yumi)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cible "Jardin d'Eden" par Marie

Cible « Jardin d’Eden » par Marie

 

 

 

 

 

 

 

 

Cible "Tsuru" par Sandrine

Cible « Tsuru » par Sandrine

 

 

 

 

 

 

 

 

Cible "Bonnô" (煩悩) par Paul-Henri

Cible « Bonnô » (煩悩) par Paul-Henri

 

 

 

 

 

 

 

Cible champêtre par Yolande

Cible champêtre par Yolande

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Il avait été proposé à chacun de réaliser une cible originale, illustrée avec un thème de son choix et c’est ainsi que 6 très belles matos ont servi de support à notre tournoi du mois de mai dont les cinq premières places sont revenues à Jean-François (6/12), Jean-Benoît (5/12), Paul-Henri (3/12), Yumi (3/12) et Yveline (3/12).

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C’est avec beaucoup de plaisir que nous avons participé à ce taikai.

Vivement le prochain !

Jean-François

Chronique d’une journée de kyudo

Samedi 13 avril, il faisait encore bien frais. Ce n’est pas pour autant que les valeureux kyudojin de AKE sont restés sous la couette, car il n’y avait pas entraînement au dojo de Courcelles ce jour-là,  celui-ci étant occupé pour un stage destiné à nos hauts gradés. Non, ils se sont rendus plein d’entrain à Sylvain-les Moulins pour un entraînement spécial dispensé par Dominique Inarra Sensei qui leur a généreusement consacré toute la journée pour essayer de leur apprendre (entre autres) le rythme de travail dans un dojo afin que tous puissent tirer un maximum de flèches. Ce fut une affaire un peu compliquée, mais avant cela…

Tous, nous nous sommes affairés dans un premier temps à installer notre matériel…

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Dominique, très attentif, s’est alors vite rendu compte qu’un examen des arcs  était nécessaire et  nous avons pu profiter de ses conseils  d’entretien pour remédier aux cordes mal tendues, trop tendues, de travers…

Le salut shinto a suivi et l’entraînement de la journée a pu commencer. Dominique Inarra  nous a offert un premier tir de deux flèches et nous avons procédé à  itte  gyosha.

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S’est ensuivie alors l’explication du rythme de travail sur un dojo japonais.

Nous devions rentrer à cinq comme pour un sharei avec deux flèches, tirer ces deux flèches tour à tour, ensuite reprendre rapidement nos places avec deux autres flèches et tirer encore.

Les premiers devaient ensuite se dépêcher d’enlever leur gant et d’aller chercher les flèches, tandis que les autres  se décalaient de deux places.

Pendant ce temps, deux nouveaux tireurs s’avançaient ensemble pour occuper la quatrième et la cinquième place et  tirer, comme précédemment, deux fois deux flèches. Les autres se hâtant à leur tour d’aller faire yatori.

C’était  très simple… encore fallait-il que les bavards, les peu pressés, les frigorifiés…  fussent suffisamment attentifs, concentrés pour ne pas perdre le rythme…

Bon, nous avons finalement à peu près tous perdu le rythme… la pause déjeuner s’imposait.

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L’après-midi, nous nous sommes de nouveau attelés à respecter ce protocole de travail.  Ouf, ce fut un peu moins compliqué.

Le salut de fin d’entraînement clôtura cette journée  intense. Nous étions tous fatigués et très heureux de ces moments à pratiquer ensemble. Merci, Dominique,  pour cette belle journée de kyudo que vous nous avez offerte.

Yolande Terrasson

Les gradés d'AKE "pris en main"

Un week-end de travail intensif et très technique avec Jean-Pierre Vlasselaer sensei assisté de Claude Luzet sensei pour une dizaine de membres d’AKE. Le stage se déroulait dans notre gymnase de Courcelles les 13 et 14 avril 2013. Laissons les images parler d’elles-même … (cliquer sur les images pour les agrandir)

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Les gradés d’AKE « pris en main »

Un week-end de travail intensif et très technique avec Jean-Pierre Vlasselaer sensei assisté de Claude Luzet sensei pour une dizaine de membres d’AKE. Le stage se déroulait dans notre gymnase de Courcelles les 13 et 14 avril 2013. Laissons les images parler d’elles-même … (cliquer sur les images pour les agrandir)

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Mato d'or Canadienne

Samedi 12 janvier le dojo AKE a procédé vers 12h30, après un entraînement commencé à 9h30, à un tir sur ce qu’il est convenu d’appeler,  une mato d’or. Cette tradition célèbre le début de chaque nouvelle année. Tous les archers présents sur le dojo, pour peu qu’ils aient déjà tirés sur cible,  s’essaient à atteindre d’une flèche un cercle recouvert de papier doré, bien moins large qu’une mato habituelle. Cette année, Marc Bertin, a préparé à cette intention, une mato d’or dite canadienne. Inspirée par le pays où, pour des raisons professionnelles, il vit actuellement, il avait préalablement remis l’objet lors de sa dernière visite en France. Attention qui atteste du lien de sympathie profonde entre lui, son dojo d’origine et ses membres.

La singularité de cette  mato d’or canadienne était d’être constituée d’un rectangle de papier blanc de 83,50 sur 58,50 sur laquelle Marc avait placé, en son centre, un cercle d’or très étroit d’une dizaine de centimètres de diamètre seulement. Autour de ce centre, rayonnaient huit feuilles d’érable rouge. Quatre plus conséquentes étaient réparties en étoile, tels les quatre points cardinaux. Deux feuilles, plus petites, étaient placées à gauche et à droite du point Nord, et deux autres semblables, une entre Sud et Ouest, l’autre entre Sud et Est.  La répartition des feuilles reprenait le schéma des cercles qui se forment à la surface de l’eau après un impact. La précision de l’exécution et la délicatesse des objets assemblés, donnaient une sensation d’harmonie et d’économie, obéissant à un ordonnancement parfait.

 

AKE avait prévu deux matos d’or, une un peu moins étroite que celle proposée par Marc et une autre plus large encore. Elles furent placées en haut, à gauche et à droite, de la surface de papier. Leur valeur était purement décorative. Ce qu’il fallait atteindre était bel et bien le centre du rectangle.

Quatre débutants ont ouvert le tir,  placés à une douzaine de mètres de la mato, une seule flèche s’est fichée sur le papier.

 

Puis vingt et un archers, placés sur la ligne de shaï, à vingt huit mètres de la mato, ont par ordre de grade et d’ancienneté, un à un,  tenté d’atteindre la cible d’or. Personne n’y est parvenu. Douze flèches ont atteint le rectangle. Après avoir mesuré l’écartement de chaque flèche par rapport au fameux cercle d’or,  il a été déclaré que Tarik Rahmani avait remporté l’épreuve suivi de près par Paul-Henri Bleu et ensuite Jean-Benoît Birck. Les neuf autres sont répartis dans l’ordre suivant : Yumi Minaminara, Séraphin Decarnin, Asuko Richmond-Harada, Delphine Mulard, Danielle Perrot-Belilowsky, Yolande Terrasson, François Cavalier, Julien Monticolo, Naeko Ohta.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour marquer ce moment, de petits présents étalés au sol étaient offerts aux choix des lauréats.

La mémoire de l’événement, outre ce texte et les photographies, s’est inscrite en chacun de nous comme un moment de concentration et de chaleur humaine. Il a permis d’entrer en sympathie avec la généreuse attention de Marc Bertin, et d’abolir momentanément la distance kilométrique entre lui et nous. Cet autre côté de l’océan, où une de nos archers a perdu la vie dans un accident de voiture. Jean-François Decratra, qui, en pleine période des fêtes,  nous avait révélé par courrier la terrible nouvelle, était présent sur le dojo pour annoncer qu’une cérémonie, dont la date et le lieu seront communiqués prochainement,  permettra de nous retrouver pour un hommage à la hauteur de l’estime et de l’affection que nous portions à Françoise Bénassar. Triste fatalité qui entrait en résonance avec l’adage bien connu des pratiquants de Kyudo « une flèche, une vie. ».

 

 

Jean-Pierre Jourdain (2ème dan).

Mato d’or Canadienne

Samedi 12 janvier le dojo AKE a procédé vers 12h30, après un entraînement commencé à 9h30, à un tir sur ce qu’il est convenu d’appeler,  une mato d’or. Cette tradition célèbre le début de chaque nouvelle année. Tous les archers présents sur le dojo, pour peu qu’ils aient déjà tirés sur cible,  s’essaient à atteindre d’une flèche un cercle recouvert de papier doré, bien moins large qu’une mato habituelle. Cette année, Marc Bertin, a préparé à cette intention, une mato d’or dite canadienne. Inspirée par le pays où, pour des raisons professionnelles, il vit actuellement, il avait préalablement remis l’objet lors de sa dernière visite en France. Attention qui atteste du lien de sympathie profonde entre lui, son dojo d’origine et ses membres.

La singularité de cette  mato d’or canadienne était d’être constituée d’un rectangle de papier blanc de 83,50 sur 58,50 sur laquelle Marc avait placé, en son centre, un cercle d’or très étroit d’une dizaine de centimètres de diamètre seulement. Autour de ce centre, rayonnaient huit feuilles d’érable rouge. Quatre plus conséquentes étaient réparties en étoile, tels les quatre points cardinaux. Deux feuilles, plus petites, étaient placées à gauche et à droite du point Nord, et deux autres semblables, une entre Sud et Ouest, l’autre entre Sud et Est.  La répartition des feuilles reprenait le schéma des cercles qui se forment à la surface de l’eau après un impact. La précision de l’exécution et la délicatesse des objets assemblés, donnaient une sensation d’harmonie et d’économie, obéissant à un ordonnancement parfait.

 

AKE avait prévu deux matos d’or, une un peu moins étroite que celle proposée par Marc et une autre plus large encore. Elles furent placées en haut, à gauche et à droite, de la surface de papier. Leur valeur était purement décorative. Ce qu’il fallait atteindre était bel et bien le centre du rectangle.

Quatre débutants ont ouvert le tir,  placés à une douzaine de mètres de la mato, une seule flèche s’est fichée sur le papier.

 

Puis vingt et un archers, placés sur la ligne de shaï, à vingt huit mètres de la mato, ont par ordre de grade et d’ancienneté, un à un,  tenté d’atteindre la cible d’or. Personne n’y est parvenu. Douze flèches ont atteint le rectangle. Après avoir mesuré l’écartement de chaque flèche par rapport au fameux cercle d’or,  il a été déclaré que Tarik Rahmani avait remporté l’épreuve suivi de près par Paul-Henri Bleu et ensuite Jean-Benoît Birck. Les neuf autres sont répartis dans l’ordre suivant : Yumi Minaminara, Séraphin Decarnin, Asuko Richmond-Harada, Delphine Mulard, Danielle Perrot-Belilowsky, Yolande Terrasson, François Cavalier, Julien Monticolo, Naeko Ohta.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour marquer ce moment, de petits présents étalés au sol étaient offerts aux choix des lauréats.

La mémoire de l’événement, outre ce texte et les photographies, s’est inscrite en chacun de nous comme un moment de concentration et de chaleur humaine. Il a permis d’entrer en sympathie avec la généreuse attention de Marc Bertin, et d’abolir momentanément la distance kilométrique entre lui et nous. Cet autre côté de l’océan, où une de nos archers a perdu la vie dans un accident de voiture. Jean-François Decratra, qui, en pleine période des fêtes,  nous avait révélé par courrier la terrible nouvelle, était présent sur le dojo pour annoncer qu’une cérémonie, dont la date et le lieu seront communiqués prochainement,  permettra de nous retrouver pour un hommage à la hauteur de l’estime et de l’affection que nous portions à Françoise Bénassar. Triste fatalité qui entrait en résonance avec l’adage bien connu des pratiquants de Kyudo « une flèche, une vie. ».

 

 

Jean-Pierre Jourdain (2ème dan).