KINTEKI SHOSHAKAI – Tir à la Mato d’Or 2015

Le tir traditionnel à la mato d’or qui apporte chance et prospérité pour la nouvelle année, s’est tenu ce samedi 17 janvier.

Tous les participants ont eu l’opportunité de tirer une flèche chacun sur une mato tendue de papier doré de 9 cm de diamètre.

 

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Les kami étant un peu grognons ce matin-là (malgré nos tirs parfaits …), la mato d’or fut épargnée …

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… et ce n’est qu’un peu plus tard, en ayant parsemé l’azuchi de multiples cibles (mato-asobi), que cinq kyudoka ont fait mouche !

 

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Bravo à Marie, Keneth, Julien, David et François, que l’année leur soit favorable.

 Marc-Antoine

Merci à Tarik pour les photos. D’autres photos avec ce lien : https://picasaweb.google.com/lh/sredir?uname=105000498420941943087&target=ALBUM&id=6106800407069312097&authkey=Gv1sRgCNu1vJnO87-xXw&feat=email

Mato d’or Canadienne

Samedi 12 janvier le dojo AKE a procédé vers 12h30, après un entraînement commencé à 9h30, à un tir sur ce qu’il est convenu d’appeler,  une mato d’or. Cette tradition célèbre le début de chaque nouvelle année. Tous les archers présents sur le dojo, pour peu qu’ils aient déjà tirés sur cible,  s’essaient à atteindre d’une flèche un cercle recouvert de papier doré, bien moins large qu’une mato habituelle. Cette année, Marc Bertin, a préparé à cette intention, une mato d’or dite canadienne. Inspirée par le pays où, pour des raisons professionnelles, il vit actuellement, il avait préalablement remis l’objet lors de sa dernière visite en France. Attention qui atteste du lien de sympathie profonde entre lui, son dojo d’origine et ses membres.

La singularité de cette  mato d’or canadienne était d’être constituée d’un rectangle de papier blanc de 83,50 sur 58,50 sur laquelle Marc avait placé, en son centre, un cercle d’or très étroit d’une dizaine de centimètres de diamètre seulement. Autour de ce centre, rayonnaient huit feuilles d’érable rouge. Quatre plus conséquentes étaient réparties en étoile, tels les quatre points cardinaux. Deux feuilles, plus petites, étaient placées à gauche et à droite du point Nord, et deux autres semblables, une entre Sud et Ouest, l’autre entre Sud et Est.  La répartition des feuilles reprenait le schéma des cercles qui se forment à la surface de l’eau après un impact. La précision de l’exécution et la délicatesse des objets assemblés, donnaient une sensation d’harmonie et d’économie, obéissant à un ordonnancement parfait.

 

AKE avait prévu deux matos d’or, une un peu moins étroite que celle proposée par Marc et une autre plus large encore. Elles furent placées en haut, à gauche et à droite, de la surface de papier. Leur valeur était purement décorative. Ce qu’il fallait atteindre était bel et bien le centre du rectangle.

Quatre débutants ont ouvert le tir,  placés à une douzaine de mètres de la mato, une seule flèche s’est fichée sur le papier.

 

Puis vingt et un archers, placés sur la ligne de shaï, à vingt huit mètres de la mato, ont par ordre de grade et d’ancienneté, un à un,  tenté d’atteindre la cible d’or. Personne n’y est parvenu. Douze flèches ont atteint le rectangle. Après avoir mesuré l’écartement de chaque flèche par rapport au fameux cercle d’or,  il a été déclaré que Tarik Rahmani avait remporté l’épreuve suivi de près par Paul-Henri Bleu et ensuite Jean-Benoît Birck. Les neuf autres sont répartis dans l’ordre suivant : Yumi Minaminara, Séraphin Decarnin, Asuko Richmond-Harada, Delphine Mulard, Danielle Perrot-Belilowsky, Yolande Terrasson, François Cavalier, Julien Monticolo, Naeko Ohta.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour marquer ce moment, de petits présents étalés au sol étaient offerts aux choix des lauréats.

La mémoire de l’événement, outre ce texte et les photographies, s’est inscrite en chacun de nous comme un moment de concentration et de chaleur humaine. Il a permis d’entrer en sympathie avec la généreuse attention de Marc Bertin, et d’abolir momentanément la distance kilométrique entre lui et nous. Cet autre côté de l’océan, où une de nos archers a perdu la vie dans un accident de voiture. Jean-François Decratra, qui, en pleine période des fêtes,  nous avait révélé par courrier la terrible nouvelle, était présent sur le dojo pour annoncer qu’une cérémonie, dont la date et le lieu seront communiqués prochainement,  permettra de nous retrouver pour un hommage à la hauteur de l’estime et de l’affection que nous portions à Françoise Bénassar. Triste fatalité qui entrait en résonance avec l’adage bien connu des pratiquants de Kyudo « une flèche, une vie. ».

 

 

Jean-Pierre Jourdain (2ème dan).

Mato d'or Canadienne

Samedi 12 janvier le dojo AKE a procédé vers 12h30, après un entraînement commencé à 9h30, à un tir sur ce qu’il est convenu d’appeler,  une mato d’or. Cette tradition célèbre le début de chaque nouvelle année. Tous les archers présents sur le dojo, pour peu qu’ils aient déjà tirés sur cible,  s’essaient à atteindre d’une flèche un cercle recouvert de papier doré, bien moins large qu’une mato habituelle. Cette année, Marc Bertin, a préparé à cette intention, une mato d’or dite canadienne. Inspirée par le pays où, pour des raisons professionnelles, il vit actuellement, il avait préalablement remis l’objet lors de sa dernière visite en France. Attention qui atteste du lien de sympathie profonde entre lui, son dojo d’origine et ses membres.

La singularité de cette  mato d’or canadienne était d’être constituée d’un rectangle de papier blanc de 83,50 sur 58,50 sur laquelle Marc avait placé, en son centre, un cercle d’or très étroit d’une dizaine de centimètres de diamètre seulement. Autour de ce centre, rayonnaient huit feuilles d’érable rouge. Quatre plus conséquentes étaient réparties en étoile, tels les quatre points cardinaux. Deux feuilles, plus petites, étaient placées à gauche et à droite du point Nord, et deux autres semblables, une entre Sud et Ouest, l’autre entre Sud et Est.  La répartition des feuilles reprenait le schéma des cercles qui se forment à la surface de l’eau après un impact. La précision de l’exécution et la délicatesse des objets assemblés, donnaient une sensation d’harmonie et d’économie, obéissant à un ordonnancement parfait.

 

AKE avait prévu deux matos d’or, une un peu moins étroite que celle proposée par Marc et une autre plus large encore. Elles furent placées en haut, à gauche et à droite, de la surface de papier. Leur valeur était purement décorative. Ce qu’il fallait atteindre était bel et bien le centre du rectangle.

Quatre débutants ont ouvert le tir,  placés à une douzaine de mètres de la mato, une seule flèche s’est fichée sur le papier.

 

Puis vingt et un archers, placés sur la ligne de shaï, à vingt huit mètres de la mato, ont par ordre de grade et d’ancienneté, un à un,  tenté d’atteindre la cible d’or. Personne n’y est parvenu. Douze flèches ont atteint le rectangle. Après avoir mesuré l’écartement de chaque flèche par rapport au fameux cercle d’or,  il a été déclaré que Tarik Rahmani avait remporté l’épreuve suivi de près par Paul-Henri Bleu et ensuite Jean-Benoît Birck. Les neuf autres sont répartis dans l’ordre suivant : Yumi Minaminara, Séraphin Decarnin, Asuko Richmond-Harada, Delphine Mulard, Danielle Perrot-Belilowsky, Yolande Terrasson, François Cavalier, Julien Monticolo, Naeko Ohta.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour marquer ce moment, de petits présents étalés au sol étaient offerts aux choix des lauréats.

La mémoire de l’événement, outre ce texte et les photographies, s’est inscrite en chacun de nous comme un moment de concentration et de chaleur humaine. Il a permis d’entrer en sympathie avec la généreuse attention de Marc Bertin, et d’abolir momentanément la distance kilométrique entre lui et nous. Cet autre côté de l’océan, où une de nos archers a perdu la vie dans un accident de voiture. Jean-François Decratra, qui, en pleine période des fêtes,  nous avait révélé par courrier la terrible nouvelle, était présent sur le dojo pour annoncer qu’une cérémonie, dont la date et le lieu seront communiqués prochainement,  permettra de nous retrouver pour un hommage à la hauteur de l’estime et de l’affection que nous portions à Françoise Bénassar. Triste fatalité qui entrait en résonance avec l’adage bien connu des pratiquants de Kyudo « une flèche, une vie. ».

 

 

Jean-Pierre Jourdain (2ème dan).

KINTEKI SHOSHAKAI – Tir à la Mato d’Or 2013

Le premier entrainement de l’année est toujours un événement ! Il y a le plaisir de se retrouver, le retour à la discipline, la perspective de mettre en pratique la préparation aux « examens » de fin d’année et un rituel très prisé : la mato d’or. Depuis plusieurs semaines déjà, des cibles magnifiquement tendues de papiers d’or sont prêtes dans les coulisses du dojo. Il suffit juste de les disposer avec soin : elles sont de tailles différentes mais l’une d’entre elles se distingue par sa circonférence : 10 centimètres de diamètre !…On aura compris que c’est celle ci  justement qu’il s’agit d’atteindre. La victoire appartiendra à la première personne qui réalisera l’exploit…

 

 


Très concentrés et conscients de l’enjeu même s’il est ludique, nous avançons les uns derrière les autres en ordre de grade et d’ancienneté. Auparavant on aura laissé tirer d’un peu plus près la dernière arrivée ( Nghi Dung ) que nous regardons tous en soutenant silencieusement son tir, dédié et juste, comme celui des débutants. Ferons-nous mieux ? Inspiration…

L
l
Les scénarios et commentaires s’enchaînent : « presque » ! , « la prochaine fois »… »manquée de peu » !, « une cible atteinte, mais pas la bonne ! »…C’est sérieux et joyeux mais le suspense reste entier après le passage de 16 concurrents. Et puis, le temps d’une flèche, tout se dénoue, la mato d’or a laissé percer son mystère : le vainqueur est Bruno Bourdonnais !
Pas de victoire sans félicitations, sans admiration (!) sans bonne humeur partagée. Et sans photos bien sûr… L’année 2013 peut enfin commencer !
Marie-Hélène



KINTEKI SHOSHAKAI – Tir à la Mato d'Or 2013

Le premier entrainement de l’année est toujours un événement ! Il y a le plaisir de se retrouver, le retour à la discipline, la perspective de mettre en pratique la préparation aux « examens » de fin d’année et un rituel très prisé : la mato d’or. Depuis plusieurs semaines déjà, des cibles magnifiquement tendues de papiers d’or sont prêtes dans les coulisses du dojo. Il suffit juste de les disposer avec soin : elles sont de tailles différentes mais l’une d’entre elles se distingue par sa circonférence : 10 centimètres de diamètre !…On aura compris que c’est celle ci  justement qu’il s’agit d’atteindre. La victoire appartiendra à la première personne qui réalisera l’exploit…

 

 


Très concentrés et conscients de l’enjeu même s’il est ludique, nous avançons les uns derrière les autres en ordre de grade et d’ancienneté. Auparavant on aura laissé tirer d’un peu plus près la dernière arrivée ( Nghi Dung ) que nous regardons tous en soutenant silencieusement son tir, dédié et juste, comme celui des débutants. Ferons-nous mieux ? Inspiration…

L
l
Les scénarios et commentaires s’enchaînent : « presque » ! , « la prochaine fois »… »manquée de peu » !, « une cible atteinte, mais pas la bonne ! »…C’est sérieux et joyeux mais le suspense reste entier après le passage de 16 concurrents. Et puis, le temps d’une flèche, tout se dénoue, la mato d’or a laissé percer son mystère : le vainqueur est Bruno Bourdonnais !
Pas de victoire sans félicitations, sans admiration (!) sans bonne humeur partagée. Et sans photos bien sûr… L’année 2013 peut enfin commencer !
Marie-Hélène