Démonstration de Kyudo

Comme chaque année, AKE a répondu présent à l’invitation de l’Office du Mouvement Sportif (OMS) du 17e arrondissement qui organisait son festival des arts martiaux le 15 octobre dernier. Les archers représentants AKE étaient Yumi Minaminaka, Taténo Tomoé et Sandrine Cléré. Paul-Henri Bleu a commenté au public la démonstration.

 

 

Après quelques autres disciplines, un créneau de 15 minutes, juste ce qu’il faut pour un Hitotsu Mato Sharei. Un grand silence règne dans l’assistance. Les deux premières haya manquent la cible malgré de beaux lâchers. Le public applaudit après chaque flêche. Yumi plante haya dans la mato, un tonnerre d’applaudissments. Au final, deux flêches dans la mato mais les autres ne sont pas très loin. Les démonstrations sont un excellent exercice de contrôle de ses émotions. Une très bonne expérience.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand merci aux kyudojins venus nous encourager.

(Proposé par Sandrine)

Kyudo et Namazu-e

L’art du Namazu-e est apparu au japon après le terrible séisme de 1855. La ville d’Edo fut sévèrement touchée et le tribut de plus de 7000 morts ont conduit les artistes à produire des gravures sur bois, communément appelée Namazu-e. Ces gravures  qui devinrent rapidement populaires représentent des scènes de vie souvent dépeintes avec humour, étaient considérée comme des protections contre les tremblements de terre. Aujourd’hui, elles sont des témoins de la vie sociale de l’époque.

Le sujet principal de ces estampes est la mise en scène de Namazu, un mythique poisson-chat géant, qui, s’agitant dans les profondeurs de la terre, causait des séismes. Il est dit que le japon représente l’épine dorsale de Namazu, et tout le monde redoute le jour où ce dernier plongera au fond de l’océan. Le choix d’un poisson chat peut sembler étrange, mais la taille de ce dernier à sans doute largement contribué à la diffusion de cette légende. Ceux qui veulent en savoir un peu plus sur l’origine de cette légende peuvent ce rendre sur ce site. Un autre site sur les croyances populaires au Japon sur l’origine des séismes mérite également que l’on s’y attarde un instant.

Mais quel rapport avec le Kyudo ? Naeko et Jean-François ont rapporté du japon une « cible » offert par un ami et représentant un poisson-chat..

Ce dessin a été fait au dos d’une carte du japon. On nous expliqua que pour conjurer le sort, il fallait l’atteindre en plein cœur. Tous les kyudojins ont alors tenté leur chance avec une seule et unique flèche : la tâche était ardue. Pourtant notre Namazu a tremblé devant notre volonté de bien faire. A l’heure du résultat, tout le monde se précipita ! Les flèches étaient très concentrées et proches de Namazu. C’est la main experte de Yumi qui retira les flèches avec cérémonie et désigna les deux héros du jour : Hervé et Catherine.

 

 


 

 

 

 

 

 

La flèche d’Hervé plantée en plein centre du hara de Namazu.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nos deux héros posant pour la photo.

 

 

 

 

 

 

 

Tous les participants ont reçu un sous-gant commémoratif du terrible séisme qui toucha le japon. Un texte a été imprimé pour nous rappeler cet évènement et avoir une pensée pour le japon dont cet art est originaire. Il est écrit :

Courage! Pratiquants de kyudo,

Gardons à l’esprit le bonheur de tirer à l’arc.

Nous n’oublions pas le 11 mars.

(Traduction par Paul-Henry)

Tout est dit !!!

 

(proposé par Marc)

Bibliographie :

  1. Les croyances populaires au Japon sur l’origine des séismes
  2. Namazu-e
  3. Photo de poisson-chat
  4. Namazu-e sur wikipédia


Lettre de l’ambassade du Japon

Faisant suite au versement effectué par notre association à l’ambassade du Japon dans le cadre de la solidarité avec les sinistrés de la côte nord-est, nous sommes heureux d’apprendre par le courrier ci-joint de Monsieur Shimizu, Directeur du service Culturel et de l’Information, que la somme a bien été reçue et qu’elle sera utilisée à bon escient.

 

 

Le lien de l’article est le suivant : http://www.fr.emb-japan.go.jp/actualite/2011/communique_reduction%20impot_7_4_2011.html

 

Cordialement,

Jean-François Decatra, Président d’AKE

Le mot du Président

Bonjour à tous les membres et amis d’AKE,

Sous le choc de l’incommensurable gravité du malheur japonais, nous échangeons des paroles, ou de simple regards parfois plus parlant encore que les mots, et très vite la question se pose : que faire ? Des messages porteurs de pensées et de prières sont envoyés, silencieux ou exprimés, individuels ou collectifs. Un exemple est celui la FKT dont la lettre à la fédération japonaise peut être consultée sur leur site : http://kyudo.jp/pdf/110317b.pdf

Pour AKE, les contacts établis par les japonais et japonisants de notre dojo semblent nous indiquer qu’aucun proche (famille, amis, kyudo) n’est touché gravement. C’est une très grande chance. Enfin, et c’est un soulagement, Marie-Jo Tabbah qui était à Tokyo ce fameux vendredi est finalement revenue à Paris, avec difficulté, il y a deux jours.

Au plan pratique, les moyens à mettre en œuvre sont gigantesques pour aider en urgence le demi million de personnes sans abri, sans parler d’autres actions présentes et à venir de soutien et de reconstruction, dont certaines que nous n’imaginons pas encore.

Le bureau de notre association a décidé, en accord avec Dominique Inarra sensei, de débloquer sur nos fonds 1500 euros de contribution aux actions d’aide au Japon. Cette somme sera répartie pour moitié (750 €) pour répondre à la sollicitation de la fédération japonaise de kyudo et pour moitié (750 € également) vers des actions humanitaires en dehors de la sphère du kyudo.

Je suis certain de votre soutien dans cette décision que nous avons la chance de pouvoir prendre sans risque pour notre trésorerie, et qui équilibre l’action naturelle envers  la communauté du kyudo et une action plus généraliste. Pour l’action spécifique au Kyudo, vous trouverez les liens ci-dessous vers le texte officiel sur la page d’accueil du site de la FKT ainsi que celui de l’ANKF (en japonais, message du président Mitsunari Suzuki) :

FKT ==> http://kyudo.fr/
ANKF ==> http://kyudo.jp/pdf/110317a.pdf

Voilà ce que je tenais à vous dire au nom du bureau de l’Association Kyudo Etoile et de notre sensei Dominique Inarra.

Inutile de dire que cette action au niveau de l’association n’empêche en aucune façon les démarches individuelles, bien au contraire, mais cela relève de la décision de chacun. A titre d’exemple, Naeko Ohta a initié dès le dimanche 13 mars une collecte auprès de ses proches. Elle en a dit quelques mots sur le dojo hier, indiquant que comme en 1995 pour le tremblement de terre de Kobé, elle adressera la somme recueillie au journal Asahi Shinbun qui avait démontré alors son efficacité à organiser l’utilisation des fonds.

Continuons assidûment notre pratique où chaque flèche tirée avec sincérité nous relie à l’essentiel.

Et la solidarité est essentielle.
Jean-François Decatra
Président Association Kyudo Etoile

Compte-rendu Taikai du 6 mars 2011

Compte-rendu Taikai du 6 mars 2011.
Ca s’est passé un dimanche, un dimanche au Dojo . . . de Courcelles.
J.F. Decatra et Yumi Minaminaka dirigent ce Taikai presque printanier, sous le regard
avisé et bienveillant de Patrick Philippe.
Dès l’entrée, tout se met en place de façon harmonieuse :
– un Azuchi de 9 cibles est monté en un rien de temps
– 27 participants s’inscrivent (3 fois 9, ça fait un compte rond)
– le staff s’installe derrière les paravents; les bien-nommés Clémence et Michel-
Ange veilleront sur les matos.
Le Taikai est lancé.
Les tireurs s’échauffent en douceur. Quelques belles flèches transpercent les matos dès
les premiers tirs, déclenchant les « Yoshs » enthousiastes des amateurs.
Dominique Inarra assisté par Yumi et Naéko, nous offre un Yawatashi d’ouverture
énergique et déterminé qui donne le ton de cette journée très rythmée.
Les 9 équipes se lancent à leur tour. Les « Tachi » s’enchaînent sans relâche.
Plusieurs « volées de 4 flèches » transpercent les cibles (comment ca s’appelle quand les
4 flèches atteignent la cible ?), sous les applaudissements. Les « Yatori » se succèdent ;
les flèches sont rapportées « en mains propres » à leurs expéditeurs, qui les renvoient
presque aussitôt tant le rythme est soutenu.
Derrière son pupitre, Yumi observe la scène au loin avec ses jumelles; elle veille au bon
déroulement du tournoi.
Les « Kyudojins Paparazzi » mitraillent les stars du jour.
Une belle impression de fluidité envahit le Dojo.
L’heure du déjeuner arrive. La nappe à carreau est sortie.
Pendant que certains se dopent au vin rouge ou rosé, d’autres se partagent les douceurs
du jour : gâteaux de carottes, gâteau pomme-miel, . . .
Le futur vainqueur quant à lui s’offre une mini-sieste sur les tatami, en guise de dessert.
Le tournoi reprend pour départager les 8 équipes en compétition.
Les 3 équipes finalistes émanent de 3 Dojos : AKE (Dominique, Marc, Tomoé),
Montgeron (David, Michel, Nicolas), KAP (Maurice, Takeiji, Jean-Francois).
Vient l’heure de la finale individuelle qui consacre les 5 finalistes issus de 3 Dojos :
Montgeron (David Ta, Michel Dupont), KAP (Jean-François Breuliez), AKE (Marc Bertin,
Dominique Inarra). Toujours le même équilibre.
Pour clôturer cette belle journée, ils nous servent un dernier feu d’artifice de matos.

Ca s’est passé un dimanche, un dimanche au Dojo . . . de Courcelles.

J.F. Decatra et Yumi Minaminaka dirigent ce Taikai presque printanier, sous le regard avisé et bienveillant de Patrick Philippe. Dès l’entrée, tout se met en place de façon harmonieuse :

– un Azuchi de 9 cibles est monté en un rien de temps

– 27 participants s’inscrivent (3 fois 9, ça fait un compte rond)

– le staff s’installe derrière les paravents; les bien-nommés Clémence et Michel-Ange veilleront sur les matos. Le Taikai est lancé.

Taikai

Les tireurs s’échauffent en douceur. Quelques belles flèches transpercent les matos dès les premiers tirs, déclenchant les « Yoshs » enthousiastes des amateurs. Dominique Inarra assisté par Yumi et Naéko, nous offre un Yawatashi d’ouverture énergique et déterminé qui donne le ton de cette journée très rythmée.

Taikai

Taikai

Les 9 équipes se lancent à leur tour. Les « Tachi » s’enchaînent sans relâche.

Plusieurs « volées de 4 flèches » transpercent les cibles, sous les applaudissements. On appelle cela Kaichu.

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Les « Yatori » se succèdent ; les flèches sont rapportées « en mains propres » à leurs expéditeurs, qui les renvoient presque aussitôt tant le rythme est soutenu. Derrière son pupitre, Yumi observe la scène au loin avec ses jumelles; elle veille au bon déroulement du tournoi.

Taikai

Les « Kyudojins Paparazzi » mitraillent les stars du jour. Une belle impression de fluidité envahit le Dojo. L’heure du déjeuner arrive. La nappe à carreau est sortie. Pendant que certains se dopent au vin rouge ou rosé, d’autres se partagent les douceurs du jour : gâteaux de carottes, gâteau pomme-miel, . . .

Le futur vainqueur quant à lui s’offre une mini-sieste sur les tatami, en guise de dessert.

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Le tournoi reprend pour départager les 8 équipes en compétition.

Les 3 équipes finalistes émanent de 3 Dojos : AKE (Dominique, Marc, Tomoé), Montgeron (David, Michel, Nicolas), KAP (Maurice, Takeiji, Jean-Francois).

Vient l’heure de la finale individuelle qui consacre les 5 finalistes issus de 3 Dojos : Montgeron (David Ta, Michel Dupont), KAP (Jean-François Breuliez), AKE (Marc Bertin, Dominique Inarra). Toujours le même équilibre.

Pour clôturer cette belle journée, ils nous servent un dernier feu d’artifice de matos.


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(proposé par Nora)

Taïkaï interne

Ce samedi 29 janvier, nous avons participé comme chaque fin de mois au Taïkaï interne. Beaucoup de nos nouveaux pratiquants étaient présents. C’est une bonne expérience qui permet à tous de s’initier et de s’habituer à un rythme de tir plus rapide, tout en restant concentré.
Pas toujours facile, même pour les plus anciens. Les filles tiennent enfin leur revanche. Danielle est l’heureuse gagnante.

Avis aux amateurs le mois prochain !

Journée débutants à Sylvain

Le temps gris n’a pas découragé les nouveaux inscrits d’AKE pour se rendre à la journée d’entraînement intensif qui leur était proposé le dimanche 14 novembre dernier au dojo de Sylvains-les-Moulins.
Tarik, Benoît, Théo et Florent, prennent connaissance des lieux et mesurent la différence entre un gymnase et un vrai dojo de kyudo. Jacques s’est joint au groupe pour ce stage.

Shajo

Shajo

Puis la journée commence, dirigée par Dominique Inarra sensei, Terence Griffin sensei et les sempai d’AKE, Naeko, Jean-François et Yumi : salut, échauffement, tir des sempai.

 

Ensuite, une makiwara est apportée au milieu du shajo et chaque débutant, un par un, montre ce qu’il sait faire.

Pendant que les membres locaux d’AKI s’entraînent, le reste de la matinée est consacrée au taihai. Que c’est long de rester en Tori yumi no shisei quand chacun est corrigé .. mais tout le monde tient courageusement. Marcher, tourner, descendre en kiza (ah .. le kiza, le bohneur est dans le kiza .. mais il faut bien chercher), hirakiashi, le tout sans matériel, puis avec arcs et flèches.

La pause déjeûner est bienvenue pour tout le monde, il était temps de reprendre des forces et de relâcher les articulations.

L’après-midi reprend avec un travail intensif sur les deux makiwara et en deuxième partie, combinaison du travail du matin et de la technique du tir par un itte gyôsha en forme d’examen. Chacun sera passé deux fois en « tachi », les fèches auront volé pour la plupart jusqu’à l’azuchi, sous les applaudissement des camarades.

Un beau moment de kyudo pour tout le monde, les anciens heureux d’avoir fait franchir un pas aux nouveaux, et ces derniers avec le sentiment d’avoir passé une sorte de rite d’initiation.

Et maintenant que vous connaissez le chemin de Sylvains-les-Moulins .. il faut y revenir !!!

Remerciement à M. Corredor pour les photos.


(proposé par Jean-François)

AKE au festival des arts martiaux

Le samedi 9 octobre, AKE était présent au festival des arts martiaux organisé par l’OMS 17. Un tir de cérémonie que l’on nomme Hitotsu Mato Sharei a été effectué par nos trois volontaires : Yumi, Jean-François et Marc. Naeko était présente pour l’encadrement et Carole était chargée de la communication auprès des officiels.

Un silence s’installa dès le premier yu. Il restera présent jusqu’à la fin.

La première haya de Yumi frôla la mato. Un murmure dans la foule. L’haya de Marc toucha la cible. Un autre murmure. Jean-François planta la flèche à gauche de la mato. Toujours un murmure.

Le tekichu de Yumi sur Otoya donna le rythme, Marc confirma sa deuxième flèche et Jean-François exprima lors de son dernier tir une présence dans son Zanshin. Les murmures laissèrent alors la place à de chaleureux applaudissements qui ne s’arrêteront qu’au salut final.

Cette soirée fut plus qu’une démonstration, car le public a vécu le tir avec nous ce soir-là. Que dire, sinon merci à l’OMS du 17e arrondissement pour cette invitation.

Les photos parlent d’elles-mêmes.

(proposé par Marc)

Grand Stage fédéral 2010

Dimanche 11 et lundi 12 juillet 2010, à Paris, Laurence Oriou Sensei, et Claude Luzet Sensei ont dirigé le Grand Stage fédéral 2010. Celui-ci eut lieu dans le superbe gymnase de Reuilly, ouvert sur des bosquets fleuris et un ciel radieux, pour le premier jour.

Dimanche, Claude Luzet Sensei, avec Charles-Louis Oriou, daiichi kaizoe, et Frédéric Michel, daini kaizoe, exécuta un yawatashi sharei. Laurence Oriou Sensei et Eric Moisy dispensèrent des conseils sur le tir en sharei et sur le rythme, car il est généralement constaté que, en France, les tirs se déroulent trop lentement.Les stagiaires réalisèrent un itte gyôsha sur deux shajô, qui fut sanctionné par des commentaires généraux, jusqu’à la pause déjeuner à midi et quart. Ce fut pour beaucoup l’occasion de pique-niquer dans les jardins tout proches sous un soleil éclatant en attendant la reprise à 13h45. Eric Moisy Sensei énonça alors des recommandations concernant le maai et l’allure de la marche. Des exercices ont souligné ses conseils : il ne doit pas y avoir de temps mort depuis l’entrée sur le shajô jusqu’à dôzukuri. Citons Kamogawa Sensei: “Quand on est trop lent, on perd l’énergie.” Quand on réfléchi trop, l’inertie s’installe et  provoque la lenteur. Ensuite, jusqu’à 18 heures, les shôgo ont corrigé les tirs individuels. Le dimanche soir, nous avons pu nous réunir “pour partager le pain (indien)” autour d’une bonne table et faire plus ample connaissance avec les pratiquants de nos belles provinces venus parfois de très loin.
Lundi matin, les shôgo Eric Moisy, Régine Graduel, Christian Magnier, Dominique Guillemain d’Echon et Charles-Louis Oriou ont effectué un mochimato sharei et Claude Luzet Sensei a dirigé son enseignement sur enso après un quiz. Il faut établir l’axe horizontal pour le kai depuis toriyumi no shisei. A yugamae, prendre conscience d’enso aide à maintenir le yokosen. Des tirs libres ont permis de mettre en application l’enseignement de Clause Luzet Sensei qui nous a également  souligné l’importance de tatesen. Le déjeuner eut lieu cette fois sans trop de soleil… et  l’après-midi fut consacré aux tirs libres corrigés jusqu’à un itte gyôsha dont le rythme fut corrigé. Le stage se conclut par le shiage gyôsha, ou comment remercier nos sensei en traduisant dans notre tir tout leur enseignement. Et un yawatachi sharei fut réalisé par Thierry Guillemain d’Echon assisté de Frédéric Demangeon, daiichi kaizoe, Bruneau Lenrouilly, daini kaizoe, très émouvant par tant d’harmonie. (proposé par Yolande)